ils ne perdent leur saveur.
Sa narratrice y fait le choix de s'isoler du monde pour pouvoir se consacrer à la traduction d'écrivains chinois
et à l'apprentissage de la langue des oiseaux.
Les deux idées ainsi rapprochées m'ont fait sourire : en Chine, lorsque mes camarades chinois m'entendaient parler Français, ils disaient "niǎo yǔ !" (鸟语) , "langage d'oiseau", pour qualifier mon curieux dialecte, et moi, je me gardais bien de leur dire qu'en Français, lorsqu'on ne comprend pas quelque chose, on dit "c'est du Chinois !".
"[…] la vraie souffrance c’est de ne pas pouvoir traduire mes émotions. Il y a une impossibilité.
Comment capturer une impression ? Retenir du tulle ? De la gaze ?
Pour moi, la langue miroite comme la lune sur l’eau. Je n’arrive jamais à l’attraper."
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