mardi 22 mars 2016

Bruxelles, ma belle

Réapproprions-nous le monde.

Je pense à toi Bruxelles


Bruxelles, mai 2013

lundi 21 mars 2016

Ranunculus

Le bouquet de renoncules offert par l'adorable Tu Anh au fil des jours...
tellement joli que je l'ai photographié sous toutes les coutures !


dimanche 20 mars 2016

Spring !

Je fête le printemps avec du jasmin dans le métro parisien...

mardi 15 mars 2016

xxx Lindos sueños xxx

Ma Maman est douée, et elle me connaît bien ! :-)
Elle a brodée pour moi une taie d'oreiller comme celle de Frida -qu'on aperçoit dans la scène d'ouverture
du magnifique film de Julie Taymor- sur une toile de lin d'un jaune qui appelle le printemps !


 

























...et même le chat Mallow a mis la main à la pâte (la patte à la pâte ?), un vrai travail d'équipe !




























De quoi faire de beaux rêves (de Mexique !)...

lundi 14 mars 2016

Normandie, Intérieur / Jour

Normandie, Extérieur / Jour

Hell yeah la culture ! {un peu de Janvier, beaucoup de Février}

Nous voici déjà mi-Mars ! Il est grand temps que je vous parle de ma nouvelle tocade : le bilan culturel mensuel (youhou) !
Après avoir découvert fin 2015 les vidéos de Solange te parle (grâce à ma Maman manifestement plus geek que moi !), alias poétique et décalé d'Ina Miahalache, youtubeuse unique en son genre, j'ai été très inspirée/motivée par son défi/résolution : BOUFFER LA CULTURE

Une "quête d'inspirations nouvelles", une envie contagieuse de découvrir chaque mois davantage d'objets culturels.

Alors moi aussi, #commeSolange, j'ai envie de profiter de Paris (et du reste du monde !), de la culture, combiné à une Monthly Review (que je partagerai peut-être, ou pas) inspirée par Leo Babauta dont j'aime lire les idées. J'ai décidé de ne pas me fixer de quota minimum mais j'aimerais moi aussi approcher un maximum de champs culturels, et surtout, j'ai hâte d'être surprise et enthousiasmée par cette résolution !

"C'est quoi tes nouvelles révolutions ?" dans le métro parisien, 2 janvier 2016

2016, c'est parti !


Alors en Janvier, évidemment, l'expérience est un peu biaisée car j'ai voyagé tout le mois en Thaïlande (même que c'était top), une très belle façon de commencer l'année et de chasser la précédente. Et puis ce que j'aime en voyage c'est qu'on fait de toute façon des découvertes quotidiennement, à chaque instant.
J'ai en plus eu la chance d'être accompagnée d'un livre que j'ai adoré : Le vestibule des cause perdues de Manon Moreau.
J'ai tellement aimé que je vous en parle par ici.





 






















Ensuite j'ai lu au hasard les seuls livres en anglais que j'ai pu trouver dans les guesthouses au gré du voyage et qui m'inspiraient à peu près : Lord Edgware Dies d'Agatha Christie (que je n'avais pas lue depuis mes 13 ans et que je lisais pour la première fois en anglais... j'ai lutté avec la langue très guindée mais je m'incline tout de même devant le talent de la reine du roman policier!) et Book Lover de Jennifer & Karen Mack (bon, ça ne fut pas un grand moment de littérature mais c'était tout de même sympathique, et j'ai ri).

Puis il a bien fallu rentrer à Paris...

En Février, j'ai donc vu tout plein de jolies expos : Histoires Naturelles de Laura Sanchez Filomeno, invitée de frédéric Clément à La Cachotterie, sa galerie d'arts minuscules / la rétrospective de Bettina Rheims à la MEP / Lucien Clergue, Les premiers albums au Grand Palais que j'ai vraiment beaucoup aimée / #PAPIER à la Galerie Collection /sans oublier les expos qui ont ravie la textileuse que je suis : Miniartextil au Beffroi de Montrouge et surtout Re Rag Rug à l'Institut Suédois :

Histoires Naturelles à La Cachotterie
Bettina Rheims à la Maison Européenne de la Photographie

Lucien Clergue au Grand Palais



#PAPIER à la galerie Collection

Miniartextil au Beffroi de Montrouge
Re Rag Rug à l'Institut Suédois

J'ai lu
L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet de Reif Larsen, l'épopée originale d'un enfant surdoué à travers les Etats-Unis / Les jours sucrés,le dernier né de Loïc Clément & Anne Montel qui ne cessent de créer des livres adorables depuis leurs Jours de Pluie / le comic Ghost World de Daniel Clowes, et j'en ai profité pour revoir son adaptation cinématographique qui ne m'avait pas du tout plu quand j'étais jeune adolescente. Aujourd'hui avec plus de recul je l'ai davantage apprécié et jugé moins sévèrement ses personnages, plutôt attachants en fin de compte.




J'ai découvert Maira Kalman en lisant un article qui lui était consacré dans le magazine FLOW et elle m'a inspiré ceci.
D'ailleurs, j'ai aussi participé au challenge photo #Flow29jours qu'organisait le magazine sur Instagram et c'était fort sympathique.

J'ai vu Newton Faulkner en concert aux Etoiles, et c'était top !
Je l'avais découvert grâce à ce morceau, qui faisait partie de ma Compil' de la Bonne Humeur 2014, et il n'est pas impossible qu'il rejoigne la prochaine édition avec ce tout nouveau morceau qui donne irrésistiblement envie de chanter !


Son concert était un parfait remède anti-grisaille de fin d'hiver, du début jusqu'à la fin, puisque Newton n'a pas hésité à clore le spectacle par une reprise euphorisante de Bohemian Rhapsody (il faut oser quand même !). Et d'ailleurs, tant qu'on est dans les reprises, ne manquez pas son interprétation de Teardrop de Massive Attack (aka une des plus belles chansons du monde).


En première partie, nous avons eu droit aux ballades du fort mignonnet duo helvète Aliose, dont une très jolie adaptation française de "Somebody that I used to know" de Gotye, exercice ardu s'il en est mais admirablement réussi.




Enfin, j'ai le plaisir de clore ce premier bilan culturel avec celle qui l'a inspiré : j'ai vu Solange et les vivants d'Ina Mihalache au cinéma Le Luminor (que, bornée, je continuerai d'appeler Le Latina, un peu comme les petits vieux qui parlent encore en anciens francs) :-)


 

La trame de ce petit ovni cinématographique s'inspire de l'univers solangien du tout début des vidéos de Solange te parle
dont je vous invite vivement à vous délecter.
C'est inhabituel, inattendu et peut sembler déroutant au premier abord, on se dit assez vite que cette drôle de Solange
semble bien à l'ouest.. mais en fait pas tant que ça.
Je vous laisse avec une de mes préférées absolues...

{Inspiration} Maira Kalman

J'ai découvert Maira Kalman grâce à l'article La vie rêvée de Maira Kalman, de Liddie Austin paru dans le n°7
du magazine FLOW et je l'adore ! :-)
J'ai été très touchée par son parcours, sa philosophie de la vie et par son humour !



 

A l’époque, elle a déjà rencontré le grand amour. Il s’appelle Tibor Kalman et il est lui aussi issu d’une famille qui a fui l’Europe de l’Est. Il est étudiant en journalisme, elle en anglais. Tous deux partagent la même philosophie de vie : être curieux et croire que tout est possible. « Nous avions dix-huit ans quand nous nous sommes rencontrés, nous sommes devenus adultes ensemble, dit Maira Kalman. Il m’a appris à ne pas avoir peur, je lui ai enseigné la beauté et l’humour. Il m’a appris à travailler dur, je lui ai appris à rêver. C’était une combinaison parfaite. » 
[…] 
Après sa mort, Maira réclame sa place dans la lumière. « J’avais peut-être appris plus de Tibor que je n’en avais conscience, ou peut-être sentais-je âprement que la vie était courte. Alors pourquoi ne pas faire tout ce qui me semblait excitant ? » 
























  

« Ma mère m’a transmis cette philosophie : il n’est pas important de savoir, ce qui compte, c’est d’être curieux des choses »


























Tout le travail de Maira tourne autour des grandes questions. Comment vivre ma vie ? Pourquoi je suis là ? Et maintenant que je suis là, pourquoi est-ce que je vais mourir ? Des questions que Maira se pose, dit-elle, une bonne douzaine de fois par jour. Tellement souvent qu’elle recherche des « distractions pleines de sens ». Elle a parfois l’impression que la vie est tout simplement horrible, mais elle se reprend toujours vite. « J’ai cet optimisme un peu fou même si je vois bien toute la misère, la douleur et les problèmes du monde. Et pourtant, je reste confiante. Les choses peuvent être horribles et merveilleuses en même temps. »
























 

« Mon travail, c’est ça. Faire seulement ce qui me plaît. Et réfléchir à la raison qui fait que cela me plaît. Cela semble tout simple. Et ça l’est peut-être bien », dit-elle. Son plus grand défi ? «Réaliser des choses qui me surprennent et me satisfont, sans complaisance, ni ennui. » Et à propos de grandes questions, Maira est arrivée à la conclusion qu’elle est là pour peindre. « Il faut passer sa vie à faire ce que l’on aime le plus, avec les personnes qu’on aime le plus », dit-elle.

El camino

En janvier, j'ai eu le grand bonheur de faire la rencontre (pas d'autre mot possible !) d'un roman lumineux
comme je n'en avais pas lus depuis longtemps.

 
























Le vestibule des causes perdues, premier roman de Manon Moreau, raconte l'épopée commune d'êtres esquintés par la vie sur le chemin de Compostelle.

"Ce qui est terrible quand on marche, c'est qu'on cogite, on pense... Mara avait une théorie : les pieds tapent sur la terre,
le sang remonte dans le cœur, c'est l'énergie de la terre qui gagne l'esprit, tout est bouleversé."


J'ai l'ai lu à grandes enjambées puis, comme les pèlerins qui ne veulent pas voir le chemin s'arrêter, j'ai ralenti le pas, pour ne pas terminer ma lecture trop vite, pour que ça dure encore un peu...

"Sans crier gare, un jour, le chemin prend fin. Peut-être parce qu'il faut laisser sa place à d'autres."


Ce qui est drôle c'est que j'ai depuis longtemps cette idée qu'un jour j'aimerais bien moi aussi me lancer sur les chemins de Compostelle. Absolument pas par piété religieuse -comme c'est également le cas pour les personnages du roman- mais juste parce que ça doit être une telle aventure !
 

"Isabel racontait comment elle était arrivée là, à Los Arcos. Un temps mort entre deux missions, sa mère qui lui parlait des pèlerinages, de Rome, de Lourdes, de Jérusalem, de Compostelle. Parmi tous ces noms, c'est Compostelle qui faisait le plus rêver Isabel : ça sentait moins l'eau bénite que Rome ou Lourdes, et plus accessible que Jérusalem. Et puis, marcher, partir avec un sac à dos, un carnet, un crayon : elle adorait, c'était l'essentiel de sa vie (...)"
 
La langue est simple et belle, ne prend de détour que lorsque la route est plus belle ainsi.
Le chemin allant, les pages égrènent de doux noms familiers de mes étés aveyronnais : Saint-Chély d'Aubrac, Espalion, Espeyrac, Saint-Pierre de Bessuéjouls...Les personnages cabossés sont si attachants et si authentiques qu'on les voudrait réels, l'un d'eux élabore des théories selon laquelle Dieu serait probablement Tom Waits...
Bref, autant de détails qui font que je me suis sentie très proche de ce livre.


"En quittant Rabanal del Camino, le chemin gagne les cimes merveilleuses. Au loin des montagnes à perte de vue, des montagnes bleu et mauve dans le levant. L'odeur du thym et de la bruyère, l'ombre des premiers châtaigniers. La couleur de la terre change sous nos pas, c'est le sommet du monde. Et puis soudain, le chemin dégringole, traverse des villages aux toits d'ardoises, frôle des buissons de sureau, trébuche sur les pierres, jusqu'à cet arbre, tout au fond de la vallée. L'arbre aux messages. Planté au bord du ruisseau tel un grand oiseau de bois et de papier : son tronc et ses branches sont semés de petits mots laissés là par d'autres pèlerins. Il y a des prières, une énigme, des nouvelles de ceux qui ont quelques jours d'avance. Une certaine Carmen dit à un Pierre qu'elle espère le revoir à Compostelle ; Antonia et Patrick souhaitent bonne route à tous ; Markus et Yvonne ont dessiné de petits bonshommes en route vers le couchant, et ont écrit des mots d'encouragement dans leur langue."

Et surtout l'idée constante et confiante que quoiqu'il arrive, chacun trouvera ce qu'il est venu chercher, le chemin saura apporter le nécessaire au moment venu.
Un peu quand le hasard, heureux, vous met entre les mains un livre qui tombe à point nommé.


"- N'empêche tous tes bouquins, ça ne vaudra jamais le soleil quand tu marches, comme aujourd'hui. Quand tu lis t'es enfermé, t'es pas dehors, tu bouges pas, tu marches pas.
- Pas du tout, il y a des livres qui voyagent et d'autres qui te disent de partir."

Bref : bonne lecture, bon vent !

jeudi 10 mars 2016

Les Mondes Minuscules chez Mama Petula : Nouvelles dates !

🌿 Prudence! Les dates d'expo chez Mama Petula changent ! 🌿

La boutique sera exceptionnellement fermée ce week-end (11/12/13 mars) mais rouvrira ses portes le vendredi 18
puis samedi 19 & dimanche 20 dès 11h à l'occasion des 48h de l'agriculture urbaine,

puis les vendredi 25, samedi 26 & dimanche 27 pour un dernier week-end avec les Mondes Minuscules & Papillons de Poche !

Bref, plein de bonnes raisons d'aller faire un tour chez Les Grands Voisins au mois de mars ! ;-)